L’accord est «une étape importante vers la désescalade, la paix et la stabilité dans la République démocratique orientale du Congo et la région des Grands Lacs», a-t-il déclaré dans un communiqué ce soir-là.
Une percée au milieu de la crise
Depuis les années 1990, la RDC orientale est en proie à des dizaines de groupes armés qui ont terrorisé la population.
Le gouvernement a longtemps accusé le Rwanda de soutenir le groupe rebelle M23 que le Rwanda a nié.
Plus tôt cette année, le M23 a lancé une offensive dans les provinces du nord et du sud du Kivu, capturant les villes et les villages, y compris les capitales provinciales Goma et Bukavu.
Des milliers de civils ont été tués, des centaines de milliers d’autres ont été déplacés et de graves violations des droits de l’homme ont été commises.
L’engagement de l’ONU reste
Le Secrétaire général a félicité les États-Unis pour sa direction dans la facilitation du processus de médiation, en coordination avec le Qatar et le médiateur de l’Union africaine, le président Faure Gnassingbé du Togo.
Il a également reconnu les contributions des cinq co-facilitateurs désignés par la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté du développement de l’Afrique australe (SADC).
Il a exhorté les parties à honorer pleinement leurs engagements en vertu de l’accord de paix et en ligne avec Résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies 2773 (2025)y compris la cessation des hostilités et toutes les autres mesures convenues.
La résolution, à l’unanimité adopté en févriera condamné l’offensive du M23 et a appelé à la RDC et au Rwanda pour revenir à des pourparlers diplomatiques.
Le secrétaire général a conclu sa déclaration en disant l’ONU, y compris par le biais de sa mission de maintien de la paix dans la RDC, Monusco«Reste pleinement déterminé à soutenir la mise en œuvre de l’accord, en étroite coordination avec l’Union africaine, des partenaires régionaux et internationaux».
Par coïncidence, le Conseil de sécurité Vendredi pour discuter des développements dans la RDC.
Le représentant spécial du Secrétaire général pour le pays et le chef de Monusco, Bintou Keita, a salué l’accord de paix comme une étape importante vers la mise en œuvre du conflit.
«Une chance de tourner la page»
L’agence des Nations Unies pour les réfugiés, HCRa fait écho à ce message dans une déclaration Samedi, affirmant que l’accord «offre une chance d’arrêter le cycle de violence et de déplacement et de se concentrer sur des solutions qui rétablissent la dignité, la stabilité et l’opportunité.»
En outre, il «peut apporter un espoir renouvelé à ceux qui ont beaucoup trop enduré pendant trop longtemps», a ajouté le chef de l’agence, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés Filippo Grandi.
« C’est une chance de tourner la page – assurer la protection des civils, y compris les réfugiés et les personnes déplacées en interne, et faire progresser des solutions durables qui leur permettent de reconstruire leur vie dans la sécurité et la dignité », a-t-il déclaré.