Vendredi, l’ONU Conseil de sécurité Entendu des briefings qui donnent à réfléchir de Martha Ama Akyaa Pobee, secrétaire général adjoint de l’ONU pour l’Afrique, et Shayna Lewis, spécialiste du Soudan et conseiller principal pour prévenir et mettre fin aux atrocités de masse (PAEMA), une organisation basée aux États-Unis.
Mme Pobee a souligné que les lignes de front continuent de se déplacer alors que le RSF et la SAF se poursuivent avec leurs objectifs militaires, avertissant: «Les parties en guerre semblent implacables dans leur détermination à poursuivre les objectifs militaires.»
Elle a noté l’utilisation croissante d’armes avancées, y compris des drones à longue portée, qui ont élargi la violence dans des zones auparavant stables.
Martha Ama Akyaa Pobee, secrétaire adjointe générale pour l’Afrique au Département des Nations Unies des affaires politiques et de la paix et des opérations de paix, informe la réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Soudan.
Mme Pobee a en outre averti que le conflit se répandait plus loin dans la région, citant des rapports récents d’affrontements violents dans la zone tri-frontraire entre le Soudan, la Libye et l’Égypte, impliquant le SAF, le RSF et les forces affiliées à l’armée nationale libyenne.
Violations des droits de l’homme
Mme Pobee a également fait référence aux rapports des droits de l’homme des Nations Unies documentant un triplement des meurtres civils arbitraires entre février et avril de cette année.
«L’impunité enracinée alimente ces violations et abus et d’autres brutaux des droits de l’homme. Toutes les parties au conflit doivent être tenues responsables», a-t-elle souligné.
Le briefing de Mme Lewis s’est concentré sur l’aggravation de la situation humanitaire, mettant en évidence les plus de 15 millions d’enfants qui ont maintenant besoin d’aide en raison des attaques en cours contre des civils.
Shayna Lewis, conseiller principal et spécialiste du Soudan pour prévenir et mettre fin aux atrocités de masse (PAEMA), aborde la réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Soudan.
De retour d’une récente visite au Soudan, elle a partagé des récits d’enfants gravement blessés dans les hôpitaux et a souligné que jusqu’à 80% des établissements de santé dans les zones de conflit ne fonctionnent plus.
Elle a également cité des exemples d’attaques aveugles contre les hôpitaux par le SAF et le RSF, y compris une grève présumée de drones SAF le 21 juin qui a frappé un hôpital à West Kordofan, tuant plus de 40 personnes et détruisant un équipement critique de sauvetage.
Mme Lewis et Mme Pobee ont pris l’alarme face à l’utilisation généralisée de la violence sexuelle et sexuelle par les parties en guerre contre les femmes et les filles à travers le Soudan.
Gouvernement de l’espoir
Malgré la violence en cours et les violations des droits de l’homme, Mme Pobee a souligné l’importance du nouveau «gouvernement de l’espoir».
Le 31 mai, un nouveau Premier ministre intérimaire a été inauguré, annonçant des plans de réforme et nommant immédiatement un cabinet de technocrates professionnels.
Mme Pobee a également reconnu les efforts de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Soudan, Ramtane Lamamra, qui s’est engagé avec le Premier ministre, les groupes civils et les parties en guerre.
Grâce à cette communication cruciale, l’envoyé personnel aide ces parties prenantes à travailler vers une résolution politique inclusive.
« J’exhorte ce conseil – encore une fois – à s’unir pour prêter un soutien total aux efforts de l’envoyé personnel Lamamra et à utiliser son influence auprès des parties et de leurs bailleurs de fonds externes pour faire pression pour un véritable engagement en matière de dialogue et de désescalade », a déclaré Mme Pobee.
Les ambassadeurs ont également entendu un briefing du président du comité des sanctions du Soudan, établi par le Conseil en vertu de Résolution 1591 (2005)sur les travaux du comité. Après le briefing ouvert, le conseil a tenu des consultations fermées au cours desquelles l’envoyé personnel Lamamra a également informé les membres.