« La coopération internationale belge est un instrument essentiel de notre politique étrangère », a déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Maxime Prévot. « Enabel, notre Agence belge de coopération internationale, joue un rôle crucial à cet égard. Grâce à son expertise accumulée, à ses années de présence sur le terrain et à son approche unique en matière de soutien aux gouvernements et aux institutions, Enabel jouit d’une large reconnaissance, tant dans les pays où elle opère qu’au sein de l’UE. L’agence propage les valeurs fondamentales de la coopération internationale belge et s’engage à apporter des changements concrets au quotidien ».
Pour Jean Van Wetter, PDG d’Enabel, les changements géopolitiques déterminent l’avenir de la coopération internationale. La transformation que nous avons entamée il y a quatre ans dans le cadre de notre stratégie « Act for Impact » a anticipé dans une certaine mesure le nouveau paradigme. Nous avons diversifié nos sources de financement et nous avons écrit un nouveau récit pour la coopération internationale qui répond aux défis d’aujourd’hui. Mais dans un ordre mondial en mutation rapide, nous devons aller encore plus loin. C’est pourquoi nous avons également revu en profondeur le type de programmes que nous mettons en œuvre, en tenant compte non seulement des questions de développement socio-économique, mais aussi de la demande de nos partenaires pour des relations mutuellement bénéfiques« .
Un exemple de cette transformation est la présence active d’Enabel dans l’initiative Global Gateway de l’Union européenne. Enabel est un acteur clé dans quatre des onze corridors stratégiques entre l’UE et l’Afrique : Cotonou-Niamey, Abidjan-Lagos, Abidjan-Ouagadougou et Dar es Salaam-Kigoma. Ces corridors devraient faciliter le commerce et la mobilité en Afrique et entre l’Afrique et l’Europe. Ils devraient également soutenir l’investissement dans des connexions durables, efficaces et sûres entre les continents, en développant des chaînes de valeur qui profitent aux économies africaines et européennes.
Le nouveau paradigme appelle également à une plus grande collaboration avec le secteur privé. En 2024, Enabel a réuni 60 entrepreneurs, innovateurs et institutions financières belges pour réfléchir à des solutions innovantes pour la reconstruction post-conflit en Ukraine et à Gaza. Ces débats ont débouché sur des idées concrètes en matière de reconstruction durable, de partenariats public-privé et de nouveaux outils de coopération.
Ce changement de paradigme encourage également Enabel à coopérer davantage avec d’autres acteurs européens (Finlande, Allemagne, France…). En avril 2025, Enabel assumera, avec l’agence suédoise SIDA, la présidence du Réseau européen de coopération internationale, avec l’objectif ambitieux de renforcer l’impact de l’Union européenne sur la scène internationale.
Le rapport d’activités 2024-2025 couvre une variété de thèmes, tels que la reconstruction de l’Ukraine et de Gaza, l’importance de rester engagé dans des environnements fragiles comme le Sahel, le rôle important de la science au service du climat, la mobilité de la main-d’œuvre et l’esprit d’entreprise, ainsi que la nécessaire coopération avec le secteur privé.
Le rapport comprend également des entretiens avec Joseph Nganga, envoyé spécial de la Mission 300, sur le financement (climatique) à long terme et la manière dont il peut libérer le potentiel de l’Afrique dans les domaines de l’énergie, des infrastructures et de l’industrialisation verte. Francesca Di Mauro, ambassadrice de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, souligne l’importance des partenariats entre l’UE, ses États membres et Enabel. Et Gargee Ghosh, responsable de la politique mondiale et du plaidoyer à la Fondation Gates, explique comment notre collaboration renforce les systèmes de santé et promeut des solutions innovantes.
Le rapport d’activités est disponible en français, néerlandais et anglais, sous forme électronique ou pdf, à l’adresse suivante : https://www.enabel.be/fr/faconner-demain-aujourdhui/
