Vendredi, l’Afrique du Sud a déposé une demande contre Israël devant la Cour internationale de justice (ICJ) pour «génocide contre le peuple palestinien à Gaza», accusations qui ont été immédiatement rejetées «avec dégoût» par le gouvernement de Benjamin Netanyahu.
Pretoria a également demandé au principal organe judiciaire de l’ONU de prendre des mesures urgentes pour «protéger le peuple palestinien à Gaza», en particulier en interdisant à Israël de «cesser immédiatement toutes les attaques militaires».
«Israël rejette avec dégoût la diffamation (…) propagée par l’Afrique du Sud et son recours à la International Cour de justice », Lior Haiat, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, a immédiatement réagi sur X.
L’Afrique du Sud, un fervent partisan de la cause palestinienne, est l’un des pays les plus critiques du bombardement israélien massif et mortel de la bande de Gaza, en représailles pour les attaques sanglantes du Hamas contre Israël le 7 octobre. Gaza », selon le ICJ.
Pretoria affirme que les «actes et omissions d’Israël sont de caractère génocidaire, car ils sont accompagnés de l’intention spécifique requise (…) de détruire les Palestiniens de Gaza dans le cadre du groupe national, racial et ethnique des Palestiniens», a souligné la cour basée sur la joie. « Ces actes sont tous attribuables à Israël, qui n’a pas empêché le génocide et commet un génocide en violation claire de la convention du génocide », le texte dit.
La CIJ, qui juge les différends entre les États, devrait tenir des audiences dans les prochaines semaines. Mais bien que ses décisions soient finales, il n’a aucun moyen de les appliquer. Il peut également commander des mesures d’urgence en attendant la pleine résolution des cas, ce qui peut prendre de nombreuses années.
L’Afrique du Sud a précisé dans sa demande qu’elle s’était tournée vers le tribunal pour «établir la responsabilité d’Israël pour les violations de la convention du génocide», mais aussi pour «garantir la protection la plus pleine et la plus urgente possible pour les Palestiniens».
La Cour pénale internationale (ICC), qui est également basée à La Haye et essaie des individus, a également reçu une demande le mois dernier en Afrique du Sud, au Bangladesh, en Bolivie, en Comores et Djibouti pour enquêter sur la situation de «l’État de Palestine». La CPI a également ouvert des enquêtes en 2021 sur d’éventuels crimes de guerre commis dans les territoires palestiniens par Israël et le Hamas.
Publié à l’origine dans The European Times.