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Célébration du 77e anniversaire des droits de l’homme à l’ONU à Genève

Publié le

La conférence « Droits de l’homme et paix – Mieux ensemble » place l’éducation et la coopération au cœur d’une paix durable

KINGNEWSWIRE // COMMUNIQUÉ DE PRESSE // La conférence au Palais des Nations, organisée par Organizzazione per i Diritti Umani e la Tolleranza, explore le lien indissociable entre les droits de l’homme et la paix

GENÈVE, Suisse – Le Palais des Nations à Genève a accueilli la conférence internationale « Droits de l’homme et paix – Mieux ensemble »promu par Organisation pour Diritti Umani et la Tolleranzaune organisation non gouvernementale bénéficiant du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) depuis 2017, en partenariat avec Dr Mary Shuttleworth de Unis pour les droits de l’hommeet avec la Fundación para la Mejora de la Vida la Cultura y la Socieded. L’événement a réuni des experts, des universitaires, des représentants institutionnels, des éducateurs et des organisations de la société civile pour souligner le lien indivisible entre la protection des droits de l’homme et la construction d’une paix durable.

Organisée au cœur du système des droits de l’homme des Nations Unies, la conférence a souligné que la paix n’est pas simplement l’absence de conflit, mais la présence de justice, d’équité, d’inclusion et de respect mutuel. Tout au long de la journée, les participants ont examiné comment l’intégration des droits de l’homme dans l’éducation, les politiques publiques et la vie communautaire est essentielle pour prévenir la violence, favoriser la cohésion sociale et consolider la confiance dans les institutions démocratiques.

Des violations des droits humains aux politiques inclusives

Les discussions se sont ouvertes sur un large aperçu des défis actuels en matière de droits de l’homme, notamment la discrimination persistante, l’exclusion sociale et les abus qui continuent de toucher certaines des communautés les plus vulnérables. Les intervenants ont attiré l’attention sur la situation des migrants et des réfugiés, des minorités, des jeunes à risque et de ceux confrontés à des obstacles à la participation à la vie sociale, culturelle ou économique.

Les contributeurs ont souligné que ces questions ne peuvent être abordées isolément. Ils ont appelé à des politiques qui s’attaquent aux causes profondes des inégalités, favorisent l’égalité d’accès aux opportunités et garantissent que les institutions restent responsables envers les personnes qu’elles servent. La conférence a souligné les instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de l’homme, notamment la Déclaration universelle des droits de l’homme. Droits de l’hommeen tant que cadres pratiques pour orienter les choix politiques aux niveaux national et local.

Séance du matin : l’éducation comme fondement de la paix

La séance du matin a été ouverte par Fiorella Cerchiaraprésident de l’Organizazione per i Diritti Umani e la Tolleranza, accompagné de représentants des secteurs scientifique, académique et éducatif. Dans leurs remarques introductives, ils ont souligné le pouvoir transformateur de l’éducation aux droits de l’homme pour façonner des sociétés plus justes et plus résilientes.

La session s’est concentrée sur la diffusion des droits de l’homme à travers des programmes de formation mis en œuvre dans les écoles, les universités et les environnements d’apprentissage non formels du monde entier. Les intervenants ont partagé des exemples de programmes d’études, d’initiatives de formation d’enseignants et de projets de jeunesse qui aident les élèves à comprendre leurs propres droits et responsabilités, à reconnaître la discrimination et à défendre les droits des autres.

Les participants ont convenu que l’éducation n’est pas un « complément » mais un pilier central de la consolidation de la paix : lorsque les jeunes apprennent à relier leurs droits aux situations quotidiennes – du comportement en ligne à la prise de décision locale – ils deviennent des acteurs clés dans la prévention de la violence et la promotion du dialogue.

« Penser librement » : protéger la liberté de pensée et de croyance

Un panel dédié, « Penser librement »a examiné les défis contemporains liés à la liberté de pensée, de conscience et de croyance. Elle était présidée par Ivan Arjona-Pelado, président de la Bureau européen de l’Église de Scientologie pour les affaires publiques et les droits de l’homme. Les panélistes ont analysé comment la polarisation sociale, les stéréotypes, les discours de haine et la désinformation peuvent porter atteinte aux libertés fondamentales et éroder la confiance entre les différentes communautés. Parmi les intervenants de ce panel figuraient Professeur Cristiana Cianitto – Centre de recherche sur les minorités religieuses et de croyance dans les systèmes juridiques contemporains, Université de Milan, projet ATLAS ; Dott. Perparim Uxhi – Fondazione Fscire, Projet ATLAS et Dr Amjad Saleemresponsable de l’engagement stratégique sur la jeunesse et la paix à la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).

La discussion a souligné la nécessité de protections juridiques efficaces et d’outils pratiques pour défendre ces libertés dans la vie quotidienne. Les participants ont souligné l’importance de la coopération entre les institutions, les autorités indépendantes, les acteurs éducatifs et la société civile pour promouvoir une culture dans laquelle les individus peuvent penser, croire, s’interroger et s’exprimer sans crainte de discrimination ou de représailles.

Le panel a également souligné les bonnes pratiques dans lesquelles les plateformes de dialogue et les initiatives de médiation locales ont contribué à désamorcer les tensions, à encourager la compréhension mutuelle et à garantir que les droits de toutes les croyances – religieuses et non religieuses – soient respectés.

« Ponts de coopération » : témoignages locaux, impact global

Dans l’après-midi, la conférence a porté sur le rôle des organisations engagées dans la promotion de la Déclaration universelle des droits de l’homme et sur la création d’alliances renforçant la résilience sociale. Le panneau « Ponts de coopération » axé sur la manière dont les partenariats multidisciplinaires peuvent traduire les principes en améliorations concrètes dans la vie des gens.

Des médiateurs culturels, des dirigeants communautaires et des représentants d’organisations non gouvernementales ont partagé des témoignages de différentes régions, montrant comment les projets locaux – des forums de dialogue interculturel aux ateliers communautaires sur les droits de l’homme – peuvent contribuer concrètement à la paix, à la solidarité et à l’inclusion sociale.

Ces contributions ont montré que la coopération entre secteurs est essentielle : lorsque les écoles, les municipalités, les ONG, les agences internationales et les groupes communautaires travaillent ensemble, les normes en matière de droits de l’homme deviennent des instruments vivants, adaptés à des contextes culturels et sociaux spécifiques.

La conférence s’est terminée par une séance de réseautage, consolidant les échanges initiés lors des panels et ouvrant de nouvelles voies de collaboration entre les participants aux niveaux local, national et international.

Perspective européenne : une responsabilité partagée

En réfléchissant aux résultats de la conférence, Ivan Arjonareprésentant de l’Église de Scientologie auprès de l’Union européenne, de l’OSCE, du Conseil de l’Europe et des Nations Unies, a déclaré :

Une réunion comme celle-ci, au Palais des Nations, rappelle que les droits de l’homme et la paix ne sont pas des concepts abstraits mais des responsabilités partagées. Lorsque les éducateurs, les organisations de la société civile et les institutions publiques travaillent ensemble, ils donnent une réelle substance à l’engagement européen en faveur de la dignité humaine, de la liberté de conscience et de l’égalité devant la loi. Pour de nombreuses communautés croyantes et non croyantes à travers l’Europe, contribuer à l’éducation aux droits de l’homme est un moyen concret de soutenir la cohésion sociale et un avenir plus pacifique pour tous.

Ses remarques font écho au consensus européen plus large selon lequel une protection efficace des droits de l’homme est étroitement liée à des politiques inclusives, à une citoyenneté active et au respect de la diversité, tant à l’intérieur qu’au-delà des frontières du continent.

Contexte : l’éducation aux droits de l’homme et l’Église de Scientologie

Au fil des années, les membres de l’Église de Scientologie ont développé des projets d’éducation aux droits de l’homme en coopération avec des écoles, des municipalités, des associations, des entreprises, des églises et un large éventail de partenaires. Dans certains contextes, cela a inclus une coopération avec des communautés de foi et de conviction qui partagent un engagement en faveur de l’éducation aux droits de l’homme et des valeurs consacrées dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Parmi ces acteurs, le Église de Scientologie a soutenu de nombreuses campagnes de sensibilisation aux droits de l’homme et initiatives éducatives en Europe et dans le monde. Cet engagement s’ancre dans la vision de son fondateur, L. Ron Hubbardqui a souligné que les droits de l’homme devraient devenir une réalité pratique pour chaque individu, plutôt que de rester un idéal lointain.

La conférence de Genève, conçue et dirigée par Organizzazione per i Diritti Umani e la Tolleranza, fait partie d’un écosystème plus large dans lequel des parties prenantes laïques et confessionnelles, y compris les scientologues, travaillent en parallèle et parfois ensemble pour faire progresser la connaissance des droits de l’homme et favoriser le dialogue entre les cultures et les croyances.

À propos de l’Église de Scientologie en Europe

Le Église de Scientologiefondée au début des années 1950 par l’auteur et philosophe L. Ron Hubbardest présent avec plus de 11 000 églises, missions et groupes dans le monde entier, et avec une forte présence sur tout le continent européen, comptant plus de 140 églises et missions dans au moins 27 pays européens, ainsi que des tonnes de communautés de scientologues et de groupes d’amélioration sociale. Partout en Europe, ses membres soutiennent des initiatives dans les domaines de l’éducation aux droits de l’homme, de la prévention des drogues, de l’éducation morale et du travail bénévole, souvent en coopération avec des organismes publics et des partenaires de la société civile.

La reconnaissance de la Scientologie en tant que religion caritative et authentique n’a cessé de croître au cours des dernières décennies, les églises et les missions obtenant diverses formes de reconnaissance légale et de statut religieux ou d’utilité publique dans un certain nombre d’États européens. L’Église de Scientologie, ses missions, ses groupes et ses membres continuent de contribuer aux efforts d’éducation, de prévention et d’amélioration de la communauté, en travaillant aux côtés d’autres pour faire respecter les droits fondamentaux, la dignité et l’état de droit.

Publié à l’origine dans The European Times.

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