« Aucun enfant ne devrait être mis en danger lorsqu’il poursuit ses études » UNICEF a déclaré, soulignant que les salles de classe doivent rester des lieux de sécurité et non de peur.
Selon des informations locales, l’une des écolières enlevées a réussi à s’échapper et est désormais en sécurité, tandis qu’un autre élève qui n’a pas été emmené s’est également enfui lors de l’incident.
S’exprimant lors du point de presse quotidien de midi à New York, le porte-parole adjoint de l’ONU, Farhan Haq, a appelé à la libération rapide de toutes les personnes enlevées.
L’UNICEF a présenté ses condoléances aux familles touchées, a exprimé sa solidarité avec la communauté et a souhaité un rétablissement complet aux blessés.
Appel à la protection
L’agence a souligné que les étudiants, les enseignants et les établissements d’enseignement doivent être protégés contre toutes les formes de violence, conformément au droit international humanitaire et aux droits de l’homme. Il a exhorté les responsables à rendre des comptes, conformément aux normes nationales et internationales.
Le Nigeria a approuvé la Déclaration sur la sécurité dans les écoles en 2015, s’engageant à protéger le caractère civil des établissements d’enseignement et à garantir un accès sûr à l’apprentissage pendant le conflit.
La Déclaration, lancée lors de la première Conférence internationale sur la sécurité dans les écoles à Oslo, en Norvège, vise à réduire les attaques contre l’éducation et à protéger les environnements d’apprentissage dans le monde entier.
L’UNICEF a déclaré qu’il continue de travailler en étroite collaboration avec les partenaires gouvernementaux, la société civile et les communautés pour renforcer les systèmes de protection de l’enfance et promouvoir des espaces d’apprentissage sûrs et inclusifs à travers le pays, soulignant que des garanties plus solides peuvent aider à prévenir de futures tragédies.
Les enlèvements entravent l’apprentissage
Les attaques contre les écoles et les enlèvements d’élèves restent un obstacle majeur à l’apprentissage au Nigeria. Un rapport de l’UNICEF publié l’année dernière pour marquer les 10 ans du tristement célèbre Enlèvements de Chibok a constaté que seulement 37 pour cent des écoles dans 10 États disposent de systèmes d’alerte précoce pour détecter les menaces, notamment la violence et les attaques armées.
Le rapport de suivi des Normes minimales pour la sécurité dans les écoles (MSSS) a révélé de fortes disparités en matière de sécurité dans six domaines principaux : la gouvernance scolaire, la prévention de la violence, les risques naturels, les conflits, les risques quotidiens et les infrastructures sécuritaires.
Les résultats ont souligné que garantir que tous les enfants nigérians puissent apprendre sans crainte reste une tâche urgente et inachevée.
L’UNICEF a réitéré que l’éducation est un droit fondamental et a insisté sur le fait que la protection des enfants, des enseignants et des infrastructures scolaires doit rester une priorité nationale et mondiale.

