L’OMI Comité de protection du milieu marin (MEPC) a décidé d’ajourner sa session extraordinaire convoquée cette semaine à Londres et de la reprendre dans un an.
Entre-temps, les nations devraient poursuivre leurs consultations pour aplanir leurs divergences sur la question. cadrequi vise à aligner le secteur du transport maritime sur l’objectif mondial de zéro émission nette d’ici 2050.
Le projet de cadre – approuvé en principe en avril dernier – modifierait le traité MARPOL pour introduire une norme mondiale sur les carburants et un mécanisme de tarification pour les émissions de gaz à effet de serre des navires, qui représentent près de 3 % des émissions mondiales.
S’il est adopté, il s’agirait du premier système mondial juridiquement contraignant visant à réduire les émissions maritimes.
Pas de gagnants ni de perdants
Dans son discours de clôture, le secrétaire général de l’OMI, Arsenio Dominguez, a exhorté les délégués à profiter de l’année à venir pour rétablir la confiance et rechercher un consensus.
« Même si vous avez des divergences d’opinions, vous avez tous exprimé votre soutien au travail de cette Organisation », a-t-il déclaré.
« Il n’y a pas de gagnants et de perdants dans cette session. Profitons de ce moment pour en tirer des leçons et revenons prêts à négocier et à prendre les prochaines mesures nécessaires pour atteindre les objectifs que vous avez tous convenus dans la stratégie 2023 sur les GES. »
Il a demandé aux délégués de ne pas célébrer l’ajournement. « Il y a des préoccupations auxquelles nous devons répondre, travaillons les uns avec les autres,» dit-il.
Une vue de la deuxième session extraordinaire du Comité de protection du milieu marin (MEPC) de l’OMI.
Une occasion manquée
Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré aux journalistes à New York : Secrétaire général António Guterres a considéré le résultat comme « une occasion manquée pour les États membres de placer le secteur du transport maritime sur une voie claire et crédible vers zéro émission nette ».
Il a souligné que la décarbonisation du secteur maritime – responsable d’environ 80 pour cent du commerce mondial – « est essentielle ».
Les médias ont cité l’opposition de plusieurs grandes économies – dont les États-Unis – qui ont fait valoir que le mécanisme de tarification mondial proposé risquait de fonctionner comme une « taxe carbone » et pourrait augmenter les coûts de transport de plus de 10 pour cent.
Prochaines étapes
L’OMI a déclaré qu’un groupe de travail sur les émissions rendez-vous la semaine prochaine continuer à élaborer des directives techniques pour la mise en œuvre du cadre.