Le politicien vétéran a déclaré que le principe avait été bafoué à plusieurs reprises par les pays occidentaux, citant l’attentat de l’OTAN de la Yougoslavie, l’invasion de l’Irak par une coalition dirigée par les États-Unis et l’opération militaire de l’OTAN en Libye.
«La racine du problème réside dans les tentatives incessantes de diviser le monde en nous et en nous, en démocratie et en autocratie, en un jardin en fleurs et une jungle, ceux qui sont à la table et ceux qui sont au menu.»
Occident «sabotage la poursuite de solutions constructives»
Vendredi, une tentative de la Russie et de la Chine de prolonger les allégements à l’Iran en vertu d’un accord nucléaire de 2015 n’a pas reçu suffisamment de votes dans le Conseil de sécurité. M. Lavrov a fait valoir que le vote a montré que l’Occident avait une politique de «sabotage de la poursuite de solutions constructives à l’ONU Conseil de sécurité« Et un désir« d’extraire des concessions unilatérales de Téhéran par le chantage et la pression. »
Les sanctions, ont poursuivi le ministre, sont utilisées pour «supprimer et intimider les concurrents dans l’économie et la politique mondiales». Il a appelé à la levée des sanctions cubaines et a exprimé la solidarité de la Russie avec le peuple du Venezuela face à des sanctions extérieures.
Les résolutions du Conseil de sécurité sont bafouées dans les Balkans, a affirmé que M. Lavrov, citant la reconnaissance unilatérale du Kosovo qui, a-t-il dit, était contraire à Résolution 1244.
L’Europe «obsédée par le but d’infliger une défaite sur la Russie»
Quant à l’Ukraine, M. Lavrov a justifié la guerre en cours en affirmant que le pays est dirigé par un régime qui «a pris le pouvoir à la suite d’un coup d’État anti-constitutionnel organisé par l’Occident en 2014», a prévu d’éliminer l’Église orthodoxe ukrainienne et a éradiqué la langue russe dans l’éducation, la culture et les médias.
M. Lavrov a affirmé que la Russie était ouverte aux négociations sur «l’élimination des causes profondes du conflit», tant que les intérêts du pays sont garantis et que les droits des Russes et des Russanes en Ukraine sont restaurés.
Moscou, a déclaré que M. Lavrov, n’a pas l’intention d’attaquer les pays de l’Union européenne et de l’OTAN, malgré les pays de ces blocs «disant à leurs électeurs que la guerre avec la Russie est inévitable».
Le ministre russe était plus positif sur l’état des relations américaines, exprimant l’espoir que le dialogue commencé en Alaska conduira à une résolution du conflit ukrainien et développera une coopération pragmatique.
Ne laissez pas un «coup d’État du palais» à l’ONU
L’équilibre actuel des pouvoirs mondiaux, a soutenu M. Lavrov, ne se reflète pas aux Nations Unies, c’est pourquoi la Russie soutient les demandes du Brésil et de l’Inde pour les sièges permanents au Conseil de sécurité, et Secrétaire général António GuterresRéforme proposée de l’ONU.
Le Secrétariat, a-t-il ajouté, doit représenter équitablement les pays du monde et «les tentatives d’un coup d’État de palais, sa privatisation par un petit groupe de pays, ne doivent pas être autorisées».
La Russie, a noté M. Lavrov, attend avec impatience une discussion constructive du développement de l’organisation lors d’une réunion spéciale du Conseil de sécurité que la Russie, en tant que président, prévoit d’organiser le jour des Nations Unies le 24 octobre.
« Le nazisme soulève sa tête ‘
De plus en plus de pays, ont affirmé que le ministre des Affaires étrangères, s’implique dans des «régimes de confrontation». Il a affirmé que l’OTAN tente d’entourer l’ensemble de l’Eurasie d’un «anneau militaire».
Le nazisme, a-t-il ajouté, «d’élever la tête en Europe», et la militarisation prend de l’ampleur, avec des politiciens dans certains pays de l’UE et de l’OTAN parlant d’une troisième guerre mondiale comme un scénario probable.
Il a insisté sur le fait que la Russie n’agit pas pour la révolution dans un pays et appelle simplement les États membres et la direction du Secrétariat de l’ONU à «adhérer strictement à tous les principes de la Charte des Nations Uniessans exception, sans double standard. »