Une colonie passe devant un soldat israélien qui prépare la garde à Jérusalem-Est. Photo: Irin / Andreas Hackl (Photo de fichier)
À quoi s’attendre du sommet du 22 septembre
Tenu le jour d’ouverture de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies – le rassemblement annuel de septembre des dirigeants mondiaux – l’initiative intervient au milieu d’une toile de fond régionale profondément inquiétante: intensification des opérations militaires israéliennes qui ont tué plus de 60 000 personnes à Gaza depuis le 7 octobre 2023; la détermination de la famine dans le nord de Gaza le 22 août; Les frappes d’Israël contre les responsables du Hamas au Qatar le 9 septembre; et accélérer l’expansion du règlement en Cisjordanie.
Malgré le contexte régional volatil, la solution à deux États reprend la traction diplomatique.
Le 12 septembre, l’Assemblée générale adoptée par une large marge de la «Déclaration de New York», à la suite d’une conférence de juillet également co-organisée par la France et l’Arabie saoudite. Il a appelé à «une paix juste et durable fondée sur le droit international et basée sur la solution à deux États».
Pour mettre fin à la guerre, il a exhorté le Hamas à «mettre fin à son rôle dans Gaza et à transmettre ses armes à l’autorité palestinienne». Les États-Unis et Israël, qui ont boycotté la conférence de juillet, ont voté contre le texte.
Le sommet du 22 septembre s’appuiera probablement sur cette élan: le président français Emmanuel Macron devrait annoncer la reconnaissance par l’État de la France de l’État de Palestine, et plusieurs autres pays occidentaux, dont le Royaume-Uni, le Canada, la Belgique et l’Australie, envisageraient de suivre la poursuite.
En bref: l’impact du sommet pourrait injecter un nouvel élan dans les efforts pour établir une feuille de route des Nations Unies vers deux États.