S’exprimant lors du briefing régulier à New York, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré qu’António Guterres suivait les retombées diplomatiques qui ont suivi à travers l’alliance militaire de l’OTAN « avec une grande préoccupation » à l’incident, qui aurait eu lieu au milieu d’un drone russe à grande échelle et d’une attaque de missile contre l’Ukraine.
« Il y a un besoin urgent d’un cessez-le-feu complet, immédiat et inconditionnel et pour une paix juste, complète et durable en Ukraine – Celui qui soutient pleinement la souveraineté de l’Ukraine, son indépendance et son intégrité territoriale, conformément à la charte des Nations Unies, au droit international et aux résolutions pertinentes des Nations Unies », M. Dujarric dit.
Plusieurs drones abattus
Selon les médias, les autorités polonaises, avec le soutien des alliés de l’OTAN, ont abattu plusieurs drones russes qui ont traversé le pays pendant la nuit – la première fois que les drones russes ont été abattus sur le territoire de l’OTAN.
Le premier ministre polaire Donald Tusk a averti qu’il mettait sa nation à son point le plus proche pour ouvrir le conflit depuis la Seconde Guerre mondiale.
La Pologne a rejoint l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, l’OTAN, en 1999 avec la Hongrie et la République tchèque dans le cadre de la première expansion de l’alliance militaire en Europe centrale et orientale.
Alors que certaines violations de l’espace aérien polonais ont été signalées depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en 2022, l’incident du jour au lendemain met en évidence l’impact régional croissant du conflit.
Les médias ont également signalé que le ministère de la Défense de la Russie déclarant que les grèves visaient les sites militaires industriels de l’Ukraine dans ses régions occidentales et qu’il n’y avait aucune cible en Pologne.
Le secrétaire général et l’ONU continuent d’exhorter toutes les parties à respecter le droit international.
M. Dujarric a noté que la situation «souligne à nouveau l’impact régional et le risque réel d’expansion de ce conflit dévastateur», Réitérant l’appel de l’ONU à la protection des civils et adhérence aux normes humanitaires.