En deuxième position se trouve le non-respect de la formation de base en sécurité concernant les chantiers temporaires ou mobiles (ou équivalent). Cette formation, introduite en avril 2023, doit être suivie par toutes les personnes qui travaillent sur un chantier de construction.
La troisième position est occupée par le non-port d’équipements de protection individuelle. Lors de l’opération « coup de poing », il s’agissait dans la plupart des cas du non-port d’un masque de protection respiratoire lors du traitement de matériaux contenant de la silice cristalline.
En quatrième position figurent les voies d’accès dangereuses sur le chantier ou dans le bâtiment. Il s’agit notamment des cages d’escalier non éclairées, des rampes manquantes dans les escaliers et des passerelles trop étroites pour franchir les différences de hauteur.
En cinquième position, on trouve l’exposition à la poussière de silice cristalline générée par les procédés de travail (sciage, meulage, fraisage, etc.) de matériaux contenant du silice, tels que les éléments en béton, les blocs en terre cuite pour murs intérieurs, les briques de parement, des pavés, etc. L’exposition à ce type de poussières peut entraîner toutes sortes de maladies pulmonaires, voire un cancer du poumon. Les matériaux de construction peuvent être traités en sécurité en utilisant dans un premier temps un système d’alimentation en eau ou d’aspiration des poussières afin de précipiter ou de collecter la poussière libérée.
Conclusion
L’action « coup de poing » de 2025 confirme une fois de plus que le risque de chute de hauteur est bien présent sur les chantiers. Le risque de chute est sous-estimé, alors que les conséquences d’une chute, même d’une hauteur de 2 mètres ou moins, peuvent être très graves.