Dans un message Sorti avant la journée, M. Guterres a honoré les contributions «extraordinaires» des personnes d’origine africaine à travers chaque sphère d’efforts humains. Le secrétaire général a également reconnu les «longues ombres» de l’esclavage et du colonialisme, qui incluent le racisme systémique, les économies et les sociétés inégales, et la fracture numérique (entre ceux qui sont capables de bénéficier de la technologie numérique et de ceux qui n’ont pas accès).
M. Guterres a salué le Compact numérique mondial – adopté en 2024 dans le cadre du Pacte pour l’avenirqui promeut un système multilatéral qui reflète les réalités d’aujourd’hui et livre à tous, partout – en passant par un pas en avant, citant des engagements pour lutter contre la discrimination et les discours de haine dans les technologies numériques. «La suprématie blanche et les récits déshumanisants», a écrit le chef de l’ONU, «sont amplifiés par les médias sociaux et, trop souvent, le biais racial est codé dans les algorithmes».
«Quatre-vingt ans après que la charte des Nations Unies a réaffirmé l’égalité des droits et la dignité inhérente à chaque être humain, et soixante ans depuis l’adoption de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale», A-t-il conclu:« Il est longtemps passé de corriger les torts historiques. »
The Gateway to Freedom: International Memorial to the Underground Railroad à Détroit, Michigan, dédié en 2001.
Une décennie d’action
La Journée internationale de cette année est la première à avoir lieu au cours de la deuxième décennie internationale pour les personnes d’ascendance africaine, qui se déroule du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2034. La décennie, qui embrasse le thème «Les gens d’origine africaine: reconnaissance, justice et développement», « vise à souligner l’importance de reconnaître les droits et les contributions des personnes d’origine africaine. M. Guterres a appelé les dix prochaines années à conduire un «changement réel», notamment en travaillant à une déclaration des Nations Unies sur le plein respect des personnes des droits de l’homme de l’origine africaine.
La première décennie a vu plus de 30 pays modifier leurs lois et politiques pour lutter contre la discrimination raciale et résoudre les problèmes spécifiques auxquels sont confrontés les personnes d’origine africaine – dans certains cas pour la première fois. Le Forum permanent sur les personnes d’origine africainea été créé, et de nouveaux journées internationales ont été lancées pour célébrer les contributions de la diaspora, y compris celles des femmes et des filles.
S’appuyant sur les progrès réalisés entre 2015 et 2024, la deuxième décennie vise à amplifier les efforts mondiaux vers la justice et le développement pour les individus d’origine africaine et à créer un avenir plus équitable, dans lequel les aspirations et les droits des personnes d’origine africaine sont pleinement reconnus, honorés et célébrés.