Bruxelles, 18 juillet 2025 – Les ministres de l’Union européenne se sont réunis aujourd’hui à Bruxelles pour la réunion du Conseil des affaires générales pour s’attaquer à deux éléments importants de l’ordre du jour qui pourraient façonner l’avenir du bloc: les premières propositions de la Commission pour le budget à long terme de l’UE de l’UE et l’espagnol pour élever le catalan, le basque et les galiciennes aux langues officielles de l’UE.
Délibérations budgétaires pour l’ère post-2027
La pièce maîtresse des discussions d’aujourd’hui a été la présentation par la Commission européenne de son ensemble inaugural de propositions pour le cadre financier mulannuel de l’UE (MFF) au-delà de 2027. Les députés du comité des budgets discuteront avec le commissaire Piotr Serafin La proposition pour le post 2027 à long terme de l’UE, dans le cadre du cadre financier multi-annuel (MFF) au-delà de 2027 et ses propres ressources, après son adoption à la Commission.
Le moment de cette présentation est crucial, car le MFF actuel se déroule jusqu’en 2027, et les négociations pour le cycle budgétaire de sept ans devraient être complexes. Le budget de l’après-2027 doit refléter les réalités géopolitiques, économiques et environnementales actuelles et être flexibles, selon les priorités précédemment énoncées du Parlement européen.
Les ministres responsables des affaires européennes s’engageront dans des débats politiques à la suite de la présentation de la Commission, marquant le début de ce qui devrait être un long processus de négociation impliquant les 27 États membres. Les discussions surviennent à un moment où l’UE fait face à de multiples défis nécessitant des ressources financières substantielles, de la défense et de la sécurité à la transition climatique et à la transformation numérique.
La campagne linguistique de l’Espagne fait face à une résistance continue
Le deuxième élément majeur de l’ordre du jour d’aujourd’hui a abordé la demande en cours de l’Espagne pour modifier le règlement n ° 1/1958, qui régit le régime linguistique de l’UE, pour inclure le catalan, le basque et le galicien comme langues officielles. Cela représente une poussée renouvelée de Madrid après que l’Espagne n’a pas réussi à obtenir l’unanimité nécessaire pour élever le catalan, le galicien et le basque dans les langues officielles de l’Union européenne, car plusieurs États membres ont soulevé des préoccupations concernant les implications administratives et juridiques d’une décision aussi sans précédent.
La campagne du gouvernement espagnol découle des engagements politiques intérieurs, en particulier des accords avec les partis d’indépendance catalane qui ont été cruciaux pour le gouvernement de coalition du Premier ministre Pedro Sánchez. La demande a été informée à la présidence du Conseil le 17 août 2023, dans une lettre du ministre d’État espagnol des affaires étrangères, démontrant l’effort diplomatique soutenu du gouvernement sur cette question.
Défis et implications
La proposition de langue fait face à des obstacles importants, car toute modification des réglementations linguistiques de l’UE nécessite l’approbation unanime de tous les États membres. L’Espagne a relancé une poussée pour que le basque, le catalan et les galicien soient rendues officielles des langues de l’UE, malgré une réponse moins qu’entrée de ses compatriotes européens craignant un effet domino.
La résistance des autres membres de l’UE reflète des préoccupations concernant la définition d’un précédent qui pourrait entraîner des demandes similaires d’autres régions ayant des langues distinctes, compliquant potentiellement les opérations de l’UE et augmentant considérablement les coûts administratifs. L’Union européenne opère actuellement avec 24 langues officielles et en ajoutant trois autres nécessiterait des services de traduction approfondis et des adaptations institutionnelles.
Avoir hâte de
La réunion du Conseil des affaires générales d’aujourd’hui représente un moment crucial pour les deux initiatives. Alors que les discussions budgétaires de l’après-2027 marquent le début d’un processus complexe mais nécessaire, la proposition de langue espagnole continue de faire face au défi de réaliser le consensus unanime requis pour l’approbation.
Les résultats de ces discussions influenceront probablement des questions plus larges sur l’orientation future de l’UE, y compris sa capacité financière à relever les défis émergents et son approche de la diversité linguistique au sein de l’Union. Alors que les ministres délibérément sur ces questions, les décisions prises aujourd’hui pourraient avoir des implications durables pour le cadre institutionnel de l’UE et sa relation avec les identités régionales dans les États membres.
La réunion souligne la tension continue entre la souveraineté nationale, l’autonomie régionale et l’intégration européenne qui continue de façonner l’évolution de l’UE au 21e siècle.
Publié à l’origine dans The European Times.