Depuis le 10 juillet, le bureau des droits de l’homme des Nations Unies, Ohchra vérifié que le soutien rapide oblige
(RSF) ont tué au moins 60 civils dans la localité de Bara de North Kordofan, tandis que les groupes de la société civile ont rapporté que jusqu’à 300 avaient été tués.
Les Forces armées soudanaises (SAF) ont également frappé deux villages dans l’ouest de Kordofan du 10 au 14 juillet, tuant au moins 23 civils et causant plus de 30 blessures.
Plus récemment, jeudi, une frappe aérienne SAF à Bara a tué au moins 11 civils qui étaient tous membres d’une seule famille.
Selon la déclaration du haut-commissaire, ces décès interviennent au milieu des rapports inquiétants que le RSF se moque d’une offensive sur la capitale de l’État de North Kordofan, El Obeid.
Préoccupation continue pour El Fasher
Dans un autre grand hotspot du conflit du Soudan, la ville assiégée d’El Fasher dans l’État du Darfour du Nord, le RSF a récemment mené plusieurs attaques. Ils comprennent une attaque au sol les 11 et 12 juillet, ce qui aurait fait des victimes civiles.
Le haut-commissaire a par la suite «exprimé sa préoccupation continue pour la sécurité des civils à El Fasher».
«Un mépris insensé pour la vie et la sécurité des civils»
La déclaration a souligné que le haut-commissaire «a déploré le meurtre de dizaines de civils par les deux parties».
« Il est pénible que plus de deux ans depuis que le conflit a commencé les parties au conflit au Soudan continue de démontrer un mépris insensible à la vie et à la sécurité des civils », a-t-il déclaré.
« Une escalade des hostilités dans le nord du Darfour et le Kordofan ne fera qu’aggraver davantage les risques déjà graves pour les civils et la situation humanitaire désastreuse dans un conflit qui a déjà provoqué une souffrance incalculable au peuple soudanais », »
M. Türk a exhorté les personnes influencées à empêcher une nouvelle escalade et à garantir que les parties respectent leurs obligations en vertu du droit international, y compris la protection des civils.
Le haut-commissaire a renouvelé ses appels aux parties en guerre pour garantir un accès sûr et sans entrave à l’aide humanitaire et pour prévenir les violations du droit international.
« Toutes les violations présumées doivent faire l’objet d’une enquête pleinement et indépendante et les responsables traduits en justice », a-t-il conclu.