Ils appellent la décision à être inversée, avertissant que cela pourrait saper le système international des droits de l’homme plus large.
Les sanctions ont été annoncées mercredi par le secrétaire d’État américain Marco Rubio sous un décret présidentiel.
M. Rubio a allégué que Mme Albanese s’était «directement engagée avec le Cour pénale internationale (ICC) dans les efforts d’enquêter, d’arrêter, de détenir ou de poursuivre les ressortissants des États-Unis ou d’Israël, sans le consentement de ces deux pays « , qu’il a qualifié de« violation brute »de la souveraineté nationale.
Les États-Unis et Israël ne sont pas des parties au statut de Rome, le traité international qui a établi la CPI.
Appel à l’inversion
Dans un communiqué publié jeudi, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme Volker Türk appelé pour le «renversement rapide» des sanctions contre Conseil des droits de l’homme-Apporteur spécial nommé «En réponse au travail qu’elle a entrepris sous le mandat» qu’elle est chargée.
« Même face à un désaccord féroce, les États membres de l’ONU devraient s’engager substantiellement et de manière constructive, plutôt que de recourir à des mesures punitives», A-t-il dit.
Le chef des droits des Nations Unies a également appelé à la fin des attaques et des menaces contre les détenteurs de mandats nommés par le Conseil, ainsi que des institutions clés comme la CPI.
« La solution n’est pas moins, mais plus, le débat et le dialogue sur les préoccupations très réelles des droits de l’homme qu’ils répondent», A exhorté M. Türk.
Coopération, pas représailles
Jürg Lauber, président du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, a également exprimé son regret de la décision punitive des États-Unis.
Dans un déclarationIl a souligné que des rapporteurs spéciaux «sont un instrument essentiel» pour remplir le mandat du conseil et exhorté toutes les nations à «coopérer pleinement» avec eux.
« J’appelle tous les États membres de l’ONU… à s’abstenir de tout acte d’intimidation ou de représailles contre eux», A-t-il dit.
Rapporteurs spéciaux indépendants
Des rapporteurs spéciaux sont nommés sous ce que l’on appelle le Procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme.
Ce sont des experts indépendants nommés pour surveiller et faire rapport sur les questions des droits de l’homme dans le monde. Ces experts servent en leur qualité personnelle, ne sont pas du personnel de l’ONU et ne reçoivent aucune rémunération financière pour leur travail.
Ils relèvent régulièrement du conseil basé à Genève ainsi que de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.
En plus du mandat sur le territoire palestinien occupé, des mandats existent pour surveiller les droits de l’homme dans des pays comme l’Iran, la République populaire démocrate de Corée et l’Afghanistan. En tout 46 thématiqueet 14 mandats de pays différents.