La police d’Erzurum, dans l’est de la Turquie, a arrêté 15 personnes après qu’un groupe de personnes a jeté des pierres dans un bus de campagne d’opposition. Au cours de la provocation, le candidat au vice-président du principal bloc d’opposition de la National Alliance, Ekrem Imamoglu, qui est également le maire d’Istanbul, a pris la parole lors d’un rassemblement impromptu du toit du bus.
Des équipes du service de police provincial d’Erzurum ont examiné les images de la caméra de l’attaque et identifié 19 suspects. La police a arrêté 15 personnes alors que les enquêtes se poursuivent dans la capture des quatre autres personnes, a rapporté l’agence Anadolu gérée par l’État.
En conséquence, l’identification des participants à l’attaque se poursuit.
Cependant, un tribunal turc a libéré 14 personnes peu de temps après avoir été détenue en vertu des mesures de révision judiciaire, dont l’une a été libérée immédiatement après avoir témoigné.
Pendant ce temps, 17 personnes blessées avec des poignards dans l’attaque ont été libérées des hôpitaux.
Un groupe d’ultranationalistes a lancé des pierres dans le bus électoral du principal maire du Parti du population du peuple (CHP) d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, alors qu’il s’adressait aux citoyens lors d’un rassemblement dans la province orientale d’Erzurum le 7 mai.
Le maire d’Istanbul a déclaré après l’incident qu’il allait bien, mais déposerait des plaintes criminelles contre le gouverneur et les forces de sécurité pour avoir omis d’empêcher l’attaque. L’opposition se plaignait que les policiers qui étaient à proximité ont regardé indifféremment l’attaque.
Les dirigeants du Parti au pouvoir de la justice et du développement (AKP), dont le président Recep Tayyip Erdogan, ont accusé le maire d’Istanbul d’inciter l’attaque contre lui-même.
Photo: Ekrem Imamoglu / crédit à la municipalité métropolitaine d’Istanbul.
Publié à l’origine dans The European Times.